Nom : QUERSEY
Prénom : Bren
Nationalité : canadienne
âge : 35 ans
Profession : Infirmier militaire
Plutôt laconique, Bren est d’un naturel solitaire, même si aider les autres est une valeur primordiale. Il est méfiant même s’il tente de croire en la nature humaine.
--------------------------------------------
Quitter Vancouver pour l'Europe, même après une rupture, n'était clairement pas un idée géniale. Au Canada j'étais médecin, mais les français, avec leurs fichue culture des diplômes et de leurs précieuses équivalences ne m'avaient laissé aucune chance d'exercer. J'étais donc devenu infirmer urgentiste, et sapeur pompier volontaire durant mon temps libre.
Mais cela ne suffisait pas, les grands espaces me manquaient, mais hors de question de retourner en Amérique du Nord. C'est alors que je pris la pire décision de ma vie : m'engager dans les forces de l'O.N.U. pour intervenir sur Chernarus. De part ma formation et mes activités, je pensais vraiment aller aider dans les Balkans.
Arrivé à Balota, cantonné sur l'aérodrome, l’objectif que je m'étais fixé s’annonçait plutôt bien. Malgré les interventions sur le terrain et les sorties en Black Hawk, mes permanences aux hôpitaux de Chernorgorsk me faisaient sentir utile. J’aidais la population locale, je soignais, soulageais, je redonnais de l’espoir à ces hommes et ces femmes qui souvent avaient tout perdu.
Évidemment, c’était loin d’être le paradis, travailler dans un hôpital en temps de guerre, ça signifie surtout côtoyer la mort. Et cette guerre ne faisait pas exception :hommes, femmes, enfants, jeunes, vieux, la faucheuse se servait allègrement dans cette partie du monde. Ce que personne ne savait, c’est que tous ceux qu’elle prenait, elle allait bientôt nous les rendre.
Comment les morts sont revenus à la vie ? Comment l’infection s’est propagée ? Je ne saurais répondre à ces questions. Tout c’est passé tellement vite. Pas un ne comprenait ce qu’il se passait, mais une chose était sure, il fallait fuir, rapidement.
Les rues de Cherno remplies de ces créatures avides de chair humaine, me replier sur Balota et retrouver mon peloton était du suicide, et pourtant, que faire d’autre ? Connaissant assez bien la ville, j’arrivais a me faufiler par le complexe industriel pour me réfugier dans les bois au sud de Chapaevsk avant de rejoindre la base. Mais c'était déjà trop tard, le mal avait déjà atteint l'aérodrome, les baraquements étaient détruits. J’entendis Roy, le mitrailleur du Black Hawk m’appeler, je courais et sautais dans l’hélico qui décollait. Le programme était simple : ayant perdu tout contact avec l'aéroport au nord, rejoindre le camp de fortune que l’armée avait établi à l’ouest de Myshkino semblait être notre seule issue.
Mais la chance n'était clairement pas de notre côté. Entre Drozhino et Kozlovka, le pilote, infecté, se jeta sur son copilote avec une violence inouïe, le tuant quasi instantanément. Le crash qui s’en suivi fut dévastateur. L'équipage fut décimé. Je ne sais pas comment je m’en suis sorti, mais je me souviens de cette horrible décision qu’il me fallu prendre: achever Roy, n’ayant aucun moyen de le sauver. Au moins, il ne se transformerait pas.
Maintenant, je n’avais plus qu’une chose à faire… Survivre… Et qui sait, retrouver un peu d'humanité dans cet univers apocalyptique.
Accueil 
