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 [MORT]Ladislav Marek : Une paysan comme un autre.

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19062015
Message[MORT]Ladislav Marek : Une paysan comme un autre.

Nom: Ladislav Marek
Âge : 51 ans
Ancienne profession : Fermier
Caractère : Pieux, peureux, honnête, et profondément attaché a sa patrie, travailleur.
Signe particulier : natif de Chernaurus, sait se débrouiller seul dans la nature, robuste, et un léger embonpoint.


Ladislav Marek naquit en 1964, petit deuxième d’une famille de paysan n’ayant comme richesse que leurs cœurs. Dès son plus jeune âge, Ladislav travaillait aux champs pour aider ses parents, jusqu’au jour où des policiers ainsi que des membres du Parti viennent pour annoncer a son père qu’il devait transformer son exploitation en kolkhoze. Son père refusa, et se fit rouer de coups par les agents. Au final, ses terres furent saisies, et son père fut condamné lors d’un procès. Il partit alors de la maison, pour ne jamais en revenir. La froide Sibérie arracha le père à sa famille. Ladislav n’avait alors que 6 ans, mais il garda ces images effroyables toute sa vie. Il travailla néanmoins dans le même kolkhoze, par nécessité. Il devait aider sa famille a survivre, malgré les temps difficiles.

En grandissant, il devint un solide et robuste gaillard, apprécié dans tout le village. Un des habitants, ami de son défunt père, était chasseur. Il enseigna donc a Ladislav ainsi qu’a son frère les rudiments de la chasse, que ces derniers ne manquèrent pas d’exercer lors des longues journées d’hiver, lorsque l’activité de la ferme leur permettait. Il appréciait également se retrouver pour partir pêcher au bord d’un étang, non loin de l’exploitation. La vie suivait son cours. Les deux frères grandirent, et lorsque leur mère décéda d’un hiver trop rigoureux, ces derniers avait déjà 17 et 19 ans. Le grand-frère, Léonid, s’était trouvé un joli brin de fille dans le village voisin, et comptait emménager chez ses beaux-parents, mais n’arrivait pas a se résoudre de laisser son frère seul. Ladislav trouva néanmoins un endroit pour s’héberger, le temps de trouver sa promise, ou d’avoir assez de revenu pour partir. Le destin fut clément, et, un an plus tard, il trouva celle qu’il cherchait. Elle s’appelait Macha, et était de deux ans sa cadette. Son père, par quelque chance, était également opposé au système soviétique, et vit donc d’un bon œil le mariage de sa fille avec le fils d’un homme ayant dit « Non !» au Parti. Il vécu donc lui aussi chez ses beaux-parents, et hérita de la maison quelques années plus tard, peu après que le grand-père ai connu une de ses petites filles.

Ils vécurent donc une existence douce, rythmée par la messe du dimanche, les parties de chasse entre frères, ainsi que les ripailleries villageoise. Il se mit également à fabriquer de la goutte et à l’écouler de manière clandestine pour arrondir ses fins de mois, ce qui était utile pour nourrir correctement sa petite famille. Il put même offrir a ses filles ce dont il n’avait pus profiter, a savoir, une éducation. En effet, ses filles allèrent au collège, et l’aînée eue même le temps de commencer sa première année d’étude supérieure. Elle eu juste le temps. Avant que tout ne commence.

Lors du début de l’épidémie, il était dans son village, et son aînée partit voir un « ami » sur Chernogorsk. Mais le père n’étant pas dupe, il descendit sa fille jusque chez lui. Lors de son départ, il trouva étrange le calme environnant. Mais arrivé à Chernogorsk, et pris dans le tourbillon de la ville, il oublia. Sa fille lui promit de remonter avant la tombée de la nuit. Soit. Il repartit, passa chercher son frère au village voisin, et partirent pêcher sur l’étang de leur jeunesse. Lors du crépuscule, ils entendirent un bruit dans les buissons. Son frère se tourna, et il vit alors une de ces saloperies lui sauté dessus. Son frère eu juste le temps de prendre un couteau servant à vider le poisson, et il tomba dans l’étang, entrainé par le poids de l’homme. Ladislav vit alors son frère lui plonger le couteau dans le corps, sans effet apparent, jusqu'à ce qu’il le plante dans l’œil. L’homme fut parcouru d’un frisson, et entraina Léonid dans l’étang. Ladislav était toujours en état de choc. Il mit deux heures a se rendre compte de ce qu’il s’était passé. Il se mit alors a pleurer, a hurler de douleur. Il réentendit alors un buisson frémir. Ne cherchant pas a savoir si son frère était mort, ou a récupérer ses affaires, il sauta dans la voiture, et roula a tombeau ouvert jusque chez lui. Trop tard. Il vit les traces d’effraction, sa porte d’entrée détruite, et sa femme. Debout. Mais morte. Il vit les traces de sang qui coulait le long de ses multiples plaies béantes. Il ne cherchait pas à savoir si ses filles étaient mortes. Il ne chercha pas a la sauver. Et il fuit. Il remonta dans sa voiture, et roula jusqu'à la côte. Il eu un accident. Il sorti de la route, sur un chemin escarpé, et sa voiture fut stoppé par un arbre.
 
Lorsqu’il reprit connaissance, le soleil était haut dans le ciel. Il se détacha, et ouvrit le coffre. Il vit son fusil, héritage de sa mère, son couteau de chasse, ainsi qu’un peu de nourriture e une bouteille d’eau. Il repartit sur la crête, et vit une église en contrebas. Il s’y dirigea. Durant son trajet, il s’aperçut que son cœur lui faisait mal. Son vieux souffle, bénin, mais encombrant, se réveillait. Lorsqu’il arriva à l’église, il se rendit compte que l’on était dimanche. Il s’assit donc et pria. Il pria jusqu’au milieu de l’après midi, quand un grattement le tira de sa prière. Lorsqu’il le vit, il ne vit pas un infecté comme les autres, il vit sa femme. Il s’enfuit donc a nouveau. Il couru jusqu'à l’épuisement. Il remarqua alors une ferme isolée. Il partit donc s’y installer. Il vécu donc un an, seul, rythmé par les prières du dimanche, ainsi que de son labeur, et de son entêtement à survivre. A chaque fois qu’il infecté se pointait, il se cachait dans le grenier et attendait qu’il passe.

Après cette année de solitude et de tristesse, il vit un panneau sur une route, indiquant un « Sanctuaire ». Un endroit sécurisé. Un endroit où il pourrai cesser de se cacher, où l’on protègerait sa vie. Il nota donc le plan, et partit regrouper les affaires qui lui restaient pour partir vers un nouveau départ. Et qui sait ? Peut être qu’un vieux croulant comme lui pourrai être utile, fort de son expérience de la vie.
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Franchement bien joué, très bon personnage !
Bienvenue
 

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