Nom : Hagopian
Prénom : Azrael
Age : 28
Nationalité : Arménien
Caractére : Méfiant , Loyal, Opportuniste
Lieu de Naissance : Yerevan
Ancienne Profession : homme de main
Parents : Décédés lors du génocyde arménien.

Histoire :

Parév!

Je suis natif de mon beau pays arménien. J'ai été élevé pas les Mikoyan, la famille qui m'a "receuillie" aprés la mort de mes parents.
Ils n'étaient ni bons, ni mauvais. Je devais travailler dur et de longues heures pour gagner un crouton de pain. Si je n'abatait pas assez de travail pendant la journée, j'étais souvent battut et enfermé avec les chévres dans le grand hangard. Mais je ne me plainds pas. Au moins l'hiver, la chaleur des bêtes m'a permise de ne pas crever de froid.
A mes 20 ans, le jour de mon anniversaire, j'ai attendu patiement que tout le monde dorme. Je me suis glissé discrétement dans la cave, et j'ai volé dans les réserves de nourriture. J'ai aussi pris un cheval et le vieu fusil du pére Mikoyan. J'estime les avoir gagné. Aucun remord.
Je ne savais pas ce qui m'attendait, mais partir me semblait être la meilleure solution. Je n'avais pas d'avenir à la ferme si ce n'est d'enchainer, saisons après saisons le bagne du travail éreintant.

J'ai tout d'abord évité les villes et villages pensant que je serais recherché.
Je me suis réfugié dans les forêts vivotant de chasse et de pêche.
J'ai tenu quatre ans loin de toute civilisation... Ou presque! Je vendais ma viande, mes poissons et mes peaux au marché de Yerevan.
Cette ville était bien trop grande mais j'étais bien obligé de me faire un peu de tunes pour au moins m'acheter des chaussures qui tenaient la route et quelques autres fournitures...

Un jour, un mec du nom de Papazian m'a accosté en plein marché. Comme toujours, j'étais dans un coin, assis par terre. Je me faisais petit pour ne pas être emmerdé par les autorités.
"- Parév!" me dit-il. Le bonjour en arménien.
Je ne répondis pas et me contenta de le fixer de mon regard le plus noir, pour essayer de l'éffrayer un peu, pour qu'il dégage vite et me laisse tranquille.
"- Tu m'as l'air d'un solide gaillard! Je cherche des gars dans ton genre pour faire de petits boulots pour moi."
C'est ainsi que j'ai commencé à travailler pour Papazian. Je suis devenu pêcheur sur un gros chalutier. La vie y était rude et on attendait surtout les retours aux ports: Les femmes, l'alcool, les combats clandestins...

Nous ne faisions parfois pas que pêcher... Nous avions des caisses en soute dont nous ignorions le contenu. Nous faisions les livraisons sans poser de questions. Et entre nous, je m'en foutais bien de savoir ce qu'elles contenaient! L'important, c'était le nombre de billets que je pouvais parier, ou donner aux femmes des tavernes des ports.
C'est comme ça que j'ai attérit ici, à Chernarus. Nous devions livrer 4 lourdes caisses dans une ville appelée "Svetlojarsk". Arrivé prés de la côté, nous avons mis un canot à la mer. J'ai été désigné avec 7 autres gars pour la livraison. Nous n'accostions jamais dans ces cas là avec le chalutier. Trop de paperasses à remplir, trop de questions...

Cette nuit là, nous étions loin de nous douter de ce qui nous attendait à terre...